Fertilité: attention au jeûne intermittent!

Jeune intermittent et fertilite


Je me forme en permanence aux plus récentes découvertes en matière de santé naturelle venues tout droit… des USA (pour changer!), là où il y a un vivier de médecins et thérapeutes à l’avant-garde de toutes les approches intégratives et holistiques de la fertilité.

Cela fait donc maintenant plusieurs semaines déjà que j’ai entamé une super formation de fertilité naturelle pour apprendre les dernières connaissances et avancées sur le sujet… et pouvoir ensuite vous les transmettre.

Il faut dire qu’elle est dense et intense…!

 

Que les journées sont bien remplies avec les consultations (merci de votre confiance!!) et tous mes autres projets…


Et que je m’accorde le mercredi off à la fois pour m’occuper des enfants (le matin) et prendre soin de moi l’après-midi (sport, spa, ciné, balade, shopping…).

Parce que j’ai (enfin!!) compris à quel point c’était important de se donner du temps et de se faire du bien… et que je me suis oubliée trop longtemps derrière la pile des « choses à faire » (en-dessous, bien planquée, la tache: « Je m’occupe de moi » que je n’arrivais jamais à atteindre tellement il y avait toujours « mieux » et « plus important » à faire…).

Eh oui!  Je mets en pratique tous les conseils que je vous donne parce que j’estime que je dois être mon premier cobaye et qu’il est trop facile de lancer des « YAKAFAUQUON » (comme dirait mon cher et tendre :D)  et de pantoufler dans son coin pendant que les autres s’activent!

Le changement je le veux aussi pour moi donc je le décide et je le mets en place 😉

Bref, petit aparté, vous commencez à me connaître. Mais il y a bien un lien avec ce que je souhaite vous partager aujourd’hui 😉

Donc ma fameuse formation, je la fais le soir après avoir couché les enfants et pris soin de moi dans la salle de bains (brossage à sec, masque, douche, massage…) et quand je n’ai pas de consultations (oui, je consulte à distance le soir à partir de 20h45 pour mes patientes qui ne peuvent se libérer en journée 😉 ).

Et hier soir, j’ai appris quelque chose que j’ignorais totalement et qui a remis beaucoup de choses en perspective.

S’il existe un déséquilibre hormonal (ou une tendance à), il est capital de manger dans les 30 minutes qui suivent le réveil et ensuite toutes les 2-3h dans votre journée.

Pourquoi? Pour chouchouter votre glycémie (ce qui particulièrement important en cas de SOPK – syndrome des ovaires polykystiques – mais pas que) qui est directement corrélée à votre équilibre endocrinien.

Et manger quoi? Des protéines! Et avec chaque repas/snack/collation inclure également des protéines car elles prennent soin de votre glycémie.

Ce qui veut dire que dans la demi-heure qui suit votre réveil, il faut manger une poignée d’amandes (ou autres oléagineux) ou 1-2 oeufs, ou une tranche de jambon ou de saumon fumé ou des sardines ou encore un smoothie protéiné.

Et que même quand vous mangez un fruit (en dehors des repas, toujours!), il faut systématiquement l’accompagner de protéines (par exemple, on trempe sa poire dans de la purée de noisettes… un pur régal au passage!).

Ca devrait grandement vous aider à accompagner une synthèse hormonale plus harmonieuse et vous donner aussi un regain d’énergie.

Comme j’accuse une légère fatigue en ce moment (il est venu le temps de….  la détooooooooox euhhhhhhhhhh !!!!) et que j’ai une tendance à une dominance oestrogénique (qui a vite fait de s’imposer de nouveau si je n’y prends pas garde, la canaille!), sitôt appris, sitôt mis en application!

Donc hier, en lieu et place de mon jeûne intermittent, j’ai donc mangé des amandes (trempées depuis la veille) après m’être levée puis 3h plus tard des noix du Brésil (pour ma dose quotidienne de sélénium, indispensable) et 3h plus tard, un déjeuner avec des oeufs au plat puis 3h plus tard une pomme avec de la purée de cajou, un dîner avec une socca (galette de pois chiche riche en protéines) et, après ma consultation du soir, quelques noisettes torréfiées (bon, je l’avoue, j’y ai ajouté 2 petits carreaux de chocolat noir à 80% :D).

J’expérimente, j’expérimente… mais je dois dire je me suis sentie un peu plus énergique hier et j’ai l’impression que mon sommeil a été un peu plus réparateur encore que d’habitude. A suivre donc, me concernant 😉

J’ai également trouvé une étude sur la femme qui a montré que la restriction calorique de type jeûne intermittent pouvait impacter le taux de LH… mais a priori sans conséquence sur la santé reproductive chez les personnes de poids normal. Et une autre étude, chez le rat uniquement cette fois-ci, et qui met en évidence une influence négative du jeune intermittent et de la restriction calorique sur les capacités reproductives des rongeurs en raison d’un impact notable sur l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique.

Aussi,  je vous encourage à tester de votre côté  si vous êtes une adepte du jeûne intermittent et que vous luttez contre des déséquilibres hormonaux dont vous avez du mal à vous défaire (cycles irréguliers, syndrome prémenstruel, spotting marron, règles « anormales » car trop courtes/longues/faibles/ abondantes/foncées/avec des caillots etc…).

Voilà pour l’info que je tenais absolument à vous communiquer et qui ressort à la fois d’études scientifiques sérieuses et d’une approche empirique menée sur des milliers de femmes.

A vous de voir si ça peut vous aider 😉

Maternez-vous… et votre glycémie aussi!

Comments · 2

  1. Bonjour
    Très intéressant. Je croyais que le jeûne pouvait aider des ovaires un peu précocement âgés. Il est parfois dur de savoir à quoi se fier.

    1. Bonjour Aurélie,
      Faire une cure de jeûne annuellement peut être indiquée.
      En revanche, sur une base régulière, le jeûne est susceptible d’entraîner un déséquilibre hormonal par perturbation de la glycémie.
      Bien à vous.

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